WILD WEST: The Great Work (2022)

Encore un album français : après les Niçois de Black Rooster, les Nantais de Wild West… qui reviennent après 17 ans d’absence avec cet excellent album d’Heavy Metal.

Fondé en 1997 par Erik Dominech (guitare), le groupe a déjà publié trois albums, ''One'' (1998,), ''Second to None'' (2003), ''Live in the West” (2005). Pour celui-ci, André Fuciarelli, le chanteur original présent sur les trois premiers albums est de retour, avec Bryan Rondeau à la basse et Tof Rossini à la batterie. On retrouve sur cet opus tout ce qui fait la quintessence du Heavy Metal : gros riffs, rythmique parfaite, refrains accrocheurs, compositions qui tiennent la route (« Enigma » vraiment travaillée et accrocheuse), ballades mélodiques, intros travaillées et un chanteur de haut vol… Ceux et celles qui vont le découvrir sans connaître l’existence du groupe vont être persuadés écouter un combo anglo-saxon. Il suffit en effet de laisser défiler les deux titres d’intro « Burn em all » et « Screens of evil » à la fois puissants et mélodiques, la ballade « Olancha », l’autre ballade « The day after » qui n’aurait pas dépareillé sur un album de Scorpions grande époque, de se laisse emporter par l’intro de « I leave alone », et tous les autres morceaux, tous imprégnés d’un subtil mélange de mélodie assise sur un puissant tempo, illuminés par une voix digne des plus grands albums Heavy qui va se sublimer sur « Shine », impressionnante composition, pour moi LE sommet du disque (qu’il clôture). En conclusion , un come-back inattendu, une re-découverte d’un groupe vraiment excellent et d’un très grand album dans ce style musical.

Chris MARQUIS